Le but principal de cette réunion était
de rationnaliser les procédures relatives aux assurances de transport.
Ce point a été abordé en première partie,
et nous avons ensuite passé en revue un certain nombre de sujets.
1-Assurances de transport :
1.1 - Historique : Avant d'entamer la discussion,
AS-CIS a transmis aux participants une copie du projet d'implémentation
élaboré le 16/11/94 et resté sans objet à
ce jour. Ce projet avait été élaboré à
partir d'une analyse des procédures en vigueur et présentait
une solution informatique permettant de diminuer considérablement
les coûts administratifs. Toutefois, cette proposition n'avait pas
été retenue à l'époque.
Selon Mr. Stampfli, cette proposition n'a pu être
mise en place parce que le contrat avec la compagnie d'assurance était
en pleine renégociation.
1.2 - Situation actuelle : Le contractant actuel
pour les assurances de transport est la compagnie Axa. Il semble à
priori que cette compagnie soit ouverte à des solutions informatiques
qui pourraient avantageusement remplacer la solution papier actuelle.
Pour l'instant, le type de contrat qui a été conclu prévoit
une individualisation des primes d'assurance. Toutefois, la possibilité
de négocier un contrat global basé sur le montant prévu
des assurances à couvrir reste ouverte. Ce montant global est déterminé
à partir du calcul du total des primes de l'année précédente
et il est réévalué en fin d'année. Cependant,
ce changement d'approche impliquerait de passer par la procédure
des appels d'offres et nécessiterait donc un certain délai
avant de pouvoir être mis en place. En outre, SPS-LS devrait avancer
en début d'année le montant de la prime, soit 400'000 CHF.
Pour l'instant, il est donc prévu de rester dans le cadre d'une
individualisation des primes.
Il faut noter également que les PC sont actuellement exclus du
contrat car bénéficiant d'une assurance spécifique.
Cette spécificité risque de disparaitre dans l'avenir et
ils pourront être de nouveau inclus dans le contrat standard.
Une évaluation des moyens informatiques de la
compagnie serait nécessaire pour déterminer le moyen le
plus approprié de transmettre électroniquement les relevés
hebdomadaires de demandes d'assurance. Toutefois, cette société
possède déjà une adresse électonique et pourrait,
par ce biais, recevoir les fichiers concernés.
1.3 - Proposition retenue : Indépendemment
du fait que le fichier soit transmis à la compagnie sous forme
papier ou sous forme électronique, AS-CIS souligne que la mise
en place, à l'intérieur du Cern, de la procédure
proposée en 1994 permettrait déjà de soulager le
service import/export et les différents intervenants à l'intérieur
de l'organisation puisque les demandes individuelles (en 3 exemplaires)
seraient remplacées par un relevé hebdomadaire par groupe
de pays, et mode de transport ce qui simplifierait considérablement
la gestion.
Une autre liste pourrait être fournie pour permettre la refacturation
des primes selon les CGR concernés.
SPL-LS confirme son accord à la proposition d'implémentation.
A l'issue de la discussion, il est donc convenu que Mr. Stampfli va analyser
notre proposition et nous faire part de ses commentaires notamment concernant
le layout du relevé hebdomadaire.
Nous pourrions ensuite procéder à une mise en place en interne,
puis, après contact avec Axa, évoluer vers une transmission
électronique de ces relevés à la compagnie d'assurances.
1.4 - Litiges : Il semble que les litiges relatifs à des
avaries survenues au cours du transport soient de plus en plus réduits.
Toutefois, Mr. Stampfli souligne que les réclamations arrivent
souvent après les délais légaux de recevabilité
entrainant un refus de prise en charge de la part de la compagnie, Une
solution pourrait être de faire apparaitre un texte sur les factures
pro-forma (expéditions) ou les unpacking list (arrivages) avisant
le destinataire de la marchandise qu'il dispose, en fonction du mode de
transport, d'un nombre de jours limités pour signaler une éventuelle
avarie et que, passé ce délai, sa réclamation ne
purra plus être prise en compte.
AS-CIS attend confirmation de SPL-LS pour implémenter cette option.
2-Autre point abordés:
2.1 : Copie requérant:
Pour chaque expédition traitée, une copie
papier du dossier est envoyée par courrier interne au requérant.
Pour les demandes EDH, cette copie est inutile puisque le requérant
dispose déjà de cette information. Pour les demandes papier,
seuls quelques utilisateurs semblent être intéressés.
Dans un premier temps, il est donc décidé de ne plus éditer
systématiquement ce document, mais seulement à la demande.
AS-CIS va donc modifier le paramétrage pour que le code d'édition
soit changé. Cela supposera de changer manuellement ce code, dans
l'écran des documents associés au mouvement, pour pouvoir
éditer le document.
2.2 : Problèmes EDH:
Le problème de l'adresse tronquée (tiers
EDH-99) a été solutionné par l 'équipe EDH.
Toutefois, il reste un certain nombre de problèmes pour lesquels
SPS-LS souhaiterait voir des solutions rapidement abordées (notamment
les problèmes de textes, coupures, etc... ) déjà
évoqués lors d'un précédent compte-rendu).
Pour le choix du site de départ (Meyrin ou Prévessin), SPS-LS
doit fournir les règles à partir desquelles pourrait être
défini un algorithme permettant de contrôler l'information
saisie et éviter les erreurs les plus manifestes.
Une réunion avec l'équipe EDH devrait donc être organisée
au plus vite afin de passer en revue ces différents points et fixer
un calendrier pour leur solutionnement.
La stratégie étant d'encourager l'utilisation de la demande
EDH plutôt que la demande papier, la version électronique
devrait se montrer la plus fiable possible pour ne pas décourager
certains utilisateurs potentiels.
2.3: Demandes papier:
Malgré tous les efforts dispensés, il
semble difficile de convertir une partie des utilisateurs à l'utilisation
de la demande électronique. Un certain nombre d'irréductibles
(représentant presque 50% en volume) continuent à remplir
leurs demandes sur le formulaire papier invoquant comme excuse soit qu'ils
ne disposent pas d'outils informatiques, soit que leur demande est urgente
et que dans EDH, cela demande deux jours juste pour la signature.
Pour couper court à ces arguments dénués de fondement,
une réunion devrait être organisée au plus vite entre
l'équipe EDH, SPL-LS et un certain nombre de ces 'irréductibles'
dans le but de les convertir définitivement et, le cas échéant,
organiser ensuite un atelier de formation.
Parallèllement, SPL-LS devrait adopter une attitude plus ferme.
En effet, ces demandes papier impliquent pour ce service un énorme
travail de ressaisie pour lequel il ne dispose pas des ressources nécessaires
et qui le détourne de tâches plus rentables pour l'organisation,
notamment l'optimisation des choix en matière de mode de transport.
En outre, ce travail supplémentaire de ressaisie n'est pas reconnu.
SPS-LS pourrait donc, invoquant par exemple le démantèlement
du LEP et le travail supplémentaire qui en découle, avertir
les utilisateurs récalcitrants que leurs demandes papier ne seront
plus traitées à partir de janvier 2001, ou, éventuellement,
que leur ressaisie sera facturée aux divisions.
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